samedi 17 septembre 2011

Partenaire particulier

Article sympa aujourd'hui dans les DNA, consacré à Carole Eidmann, coach du club de Kirrwiller, qui joue ses matches à Menchhoffen. Je vous le livre pour ceux que ça intéresse.

Carole Eidmann : «Le mélange me plaît»

Carole Eidmann, 37 ans, a rempilé cette saison sur le banc de Kirrwiller. L’occasion de rencontrer cette femme entraîneur immergée dans un monde d’hommes…

« Pourquoi j’entraîne à Kirrwiller ? Parce que j’habite à 3 km seulement », lance d’emblée Carole Eidmann, sourire aux lèvres. Avant d’ajouter, plus sérieuse, être arrivée là-bas pour « le challenge ».

Un sacré challenge, même, sportivement parlant. Car après avoir mené Kindwiller jusqu’en en Promotion, celle qui a débuté il y a « plus de 20 ans » sur le banc (celui des équipes jeunes du Val de Moder) avait besoin d’un nouveau défi.

Et, à Kirrwiller, il y en avait un à sa mesure, avec cet objectif de monter en D 1.
Une méthode très... mélodieuse

Mais les aspects extra-sportifs ont aussi compté pour cette passionnée de foot « mais aussi de plein d’autres choses », comme le cinéma, le squash ou encore « la bonne bouffe ».

« Je connaissais déjà des joueurs et Ismaël Zivali (le président, ndlr) m’a toujours soutenue. D’ailleurs je le remercie d’avoir pris le risque de prendre une femme, comme je remercie tous ceux qui m’ont fait confiance depuis mes débuts », souligne Carole Eidmann, qui fait figure d’ovni dans un monde à 99,9 % masculin.

Son arrivée à Kirrwiller n’avait d’ailleurs rien d’évident. Beaucoup lui ont même déconseillé de s’engager. « Le club avait une mauvaise image. On m’a dit: “T’es dingue d’aller là-bas” », pose la jeune femme. Mauvais calcul : « Je crois que c’est ce qui m’a le plus motivé . Car ce qui me plaît, c’est justement le mélange. À Kirrwiller, il y a toutes les cultures : des Kosovars, des Arabes, des Alsaciens, des Italiens… C’est enrichissant et ça permet d’apprendre des langues étrangères ».

Quant à la réputation “macho” de ses gars, elle n’y voit pas d’inconvénients.

« C’est juste une histoire de respect mutuel. Après sur le terrain, c’est vrai qu’ils ont besoin de s’exprimer, ils sont parfois un peu chauds, mais jamais méchants ».

Et quand la coach doit recadrer ses troupes, elle a ses méthodes. « Si j’ai quelque chose à leur dire, je leur mets une chanson et je leur demande d’écouter les paroles », pose-t-elle.

Une façon comme une autre de « les faire réagir sans les braquer ». Et ça marche, à tel point que la musique rythme la vie du club. Chaque jeudi, l’entraînement se fait d’ailleurs avec la sono à fond.
«Ne pas prendre une rouste»

« Mes joueurs ont souvent des métiers difficiles et venir à l’entraînement le soir après le boulot, c’est dur. La musique leur permet de se sortir tout ça de la tête et du coup, on bosse bien », raconte encore Carole Eidmann. Et pour ce qui est des briefings d’avant-match, l’ancienne joueuse de Division 1 féminine « laisse parler (son) cœur ».

Mais sans tomber dans un discours de “béni oui oui”. « Les gars manquent parfois de recul, ils sont souvent naïfs, oublient l’aspect collectif du foot… Alors, il faut les cadrer, il faut sans cesse corriger de petites choses », poursuit-elle.

Question motivation par contre, pas de soucis, surtout pour cette rencontre face à Gumbrechtshoffen. « Ce match est une fête pour le club et la motivation va venir toute seule. Mon seul objectif est de ne pas prendre une rouste », ajoute encore Carole Eidmann, qui est allée superviser son adversaire et qui s’attend à un match « très difficile ».

« Mais bon, ça reste un match de coupe », tranche-t-elle. Un match où tout est possible, donc… Sauf, malheureusement, de le jouer en musique.

Barbara Schuster

6 commentaires:

  1. Qui a mis cet article sur le blog se Schil ?

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  2. Enfin un qui réagi !!!!!

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  3. Pardon, c'est moi, Miko, j'ai encore oublié de signer. Il m'arrive de mettre des articles concernant les clubs ou les gens du secteur, juste pour vous informer de ce qui se dit dans le journal. Ce n'est pas la première fois, il y a eu aussi (entre autres) un article sur Patrick Gass, lorsqu'il a pris la direction de l'école de Bouxwiller : rien à voir directement avec le foot, mais il joue chez nous... Je propose qu'on en parle ailleurs qu'ici, à l'entraînement semaine prochaine par exemple.

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  4. Pas de souci ça marche pour moi Miko !

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