Jeudi dernier, à l’issue d’une réunion du comité, Alain Scherrer, le
président de l’AS Lichtenberg, décide, la mort dans l’âme, de retirer
l’équipe fanion, qui évolue en D2, de la compétition.
Dimanche dernier, l’AS Lichtenberg devait rencontrer Marmoutier. «
Ça fait mal au cœur », peste Alain Scherrer, « mais on n’a plus
d’entraîneur et plus assez de joueurs pour former deux équipes. Mais ça
ne date pas d’aujourd’hui. Depuis plusieurs années, tous les ans, on est
en ballottage. Je savais que cela allait être difficile cette année,
mais je ne voulais pas faire forfait général, je voulais continuer à
jouer le maintien. Mais la décision du comité a été d’arrêter avec
l’équipe une. »
En effet, après le 15-0 pris en Coupe de France contre Mertzwiller, un 14-1 encaissé à Wimmenau en championnat, un 9-1 pris à Schillersdorf en coupe d’Alsace et un forfait en coupe du Crédit mutuel, le moral est plus que dans les chaussettes au pied du château. Et vendredi matin, Alain Scherrer, 51 ans, à l’AS Lichtenberg depuis l’âge de 16 ans, président depuis 23 ans, et dont toute la famille s’est investie dans le club, sa maman de 73 ans lavant encore les maillots la saison dernière, a téléphoné à la Ligue d’Alsace pour annoncer la décision.
« Et en mai prochain, je ne me présenterai plus à la présidence. De toute manière, on n’est pas soutenu par la municipalité. Dans ces conditions, il vaut mieux arrêter », poursuit Alain Scherrer.
Contacté par les DNA, Georges Sand, le maire de Lichtenberg, s’il déplore la situation, tient toutefois à relativiser : « Ce que fait Alain Scherrer pour le club est remarquable, mais la municipalité a fait pas mal d’efforts. Nous avons installé une clôture pour le parking (22 000€ dont une participation de 1000 € de l’ASL), fait un remembrement pour permettre l’acquisition de terrains (le stade est la propriété du club). Je sais que l’aire de jeu n’est pas aux normes, mais je me bats pour acquérir d’autres parcelles. Les tractations avec l’ONF avancent, on a installé un chauffe-eau, on met des employés communaux à disposition lors des fêtes, on fait des choses, mais on ne peut pas tout faire tout de suite non plus, il faut être raisonnable. Alain Scherrer est un président ambitieux, c’est bien, je suis prêt à réfléchir et à discuter ».
DNA du 30/09/2011
____
Miko
En effet, après le 15-0 pris en Coupe de France contre Mertzwiller, un 14-1 encaissé à Wimmenau en championnat, un 9-1 pris à Schillersdorf en coupe d’Alsace et un forfait en coupe du Crédit mutuel, le moral est plus que dans les chaussettes au pied du château. Et vendredi matin, Alain Scherrer, 51 ans, à l’AS Lichtenberg depuis l’âge de 16 ans, président depuis 23 ans, et dont toute la famille s’est investie dans le club, sa maman de 73 ans lavant encore les maillots la saison dernière, a téléphoné à la Ligue d’Alsace pour annoncer la décision.
« Et en mai prochain, je ne me présenterai plus à la présidence. De toute manière, on n’est pas soutenu par la municipalité. Dans ces conditions, il vaut mieux arrêter », poursuit Alain Scherrer.
Contacté par les DNA, Georges Sand, le maire de Lichtenberg, s’il déplore la situation, tient toutefois à relativiser : « Ce que fait Alain Scherrer pour le club est remarquable, mais la municipalité a fait pas mal d’efforts. Nous avons installé une clôture pour le parking (22 000€ dont une participation de 1000 € de l’ASL), fait un remembrement pour permettre l’acquisition de terrains (le stade est la propriété du club). Je sais que l’aire de jeu n’est pas aux normes, mais je me bats pour acquérir d’autres parcelles. Les tractations avec l’ONF avancent, on a installé un chauffe-eau, on met des employés communaux à disposition lors des fêtes, on fait des choses, mais on ne peut pas tout faire tout de suite non plus, il faut être raisonnable. Alain Scherrer est un président ambitieux, c’est bien, je suis prêt à réfléchir et à discuter ».
DNA du 30/09/2011
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Miko
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